• Festival des terre-Neuvas Bobital 2008

    Festival des terre-Neuvas Bobital 2008 - Samedi
    The Pogues - IAM - RFM Party 80 - Boy George - The Verve - Empyr - Fancy - Fatal Bazooka  (Bobital - 22)  5 juillet 2008

    Après un vendredi soir ultra riche, nous voici frais et dispos pour la longue journée du samedi placée sous le signe de la détente, de la nostalgie et de l'humour potache avec l'improbable mélange des Fatal Bazooka de Michael Youn, de la reformation des Pogues mais surtout de la RFM Party 80 qui permet dans l'après midi de voir une dizaine d'auteurs de tubes de cette époque désormais un peu kistchouille.

    Tout commence en douceur dans l'imitation avec les Rabeats, groupe de reprise des Beatles qui ouvrent le bal. Ils ne sont pas très ressemblants mais l'essentiel est ailleurs. Les covers des 4 de Liverpool sont réussies et pour cette journée où on doit profiter sans se prendre au sérieux c'est tout à fait respectable.

    Belle foule massée devant la grande scène avant l'arrivée de la RFM 80 Party et ses paillettes et lasers pyschédéliques. D'entrée de jeu, il faut laisser son premier degré au vestiaire et se souvenir qu'il y a 15 ans la majorité de vous qui lisez ces lignes et accessoirement étiez déjà nés, se félicitaient de la première place au top 50 de Raft ou s'extasiaient sur l'accident de Sabrina dans sa piscine sur le youtube de l'époque, le magnétoscope V2000. Ne regardons donc pas ces deux heures d'un mauvais oeil mais plutôt comme un souvenir nostalgique d'une époque faite de tailleurs pour femmes à epaulettes géantes, et dans lesquels nous avons apprécié (presque) tous les tubes présents aujourd'hui. Quelques moments d'émotions, quelques parties ridicules (ah le charme des basses electriques sans fil ou des pianos à queue vides), de belles danseuses, un présentateur (Laurent Petitguillaume) plutôt sympa pour au final réussir un bon petit moment de fête.

    Juste après ce revival 80's, on passe à la grosse parodie du trublion des années 2000, Michael Youn. Assisté de deux sbires, il va relire le petit répertoire du Fatal Bazooka de l'incontournable Fous ta Cagoule au plus récent Mauvaise Foi Nocturne. Un trop plein de blagues (pas toujours fines mais dans l'ensemble assez réussies) lui vaudra un bon choc sur le nez mais il se sort de l'epreuve des 30000 festivaliers avec les honneurs.

    Revenons dans le sérieux avec un détour sur la troisième scène décidement riche en bons groupes pop rock pour voir les Spies in Limbo, et un univers très proches des Girls in Hawaï qui nous délivrent une indie pop complexe à base de multiples guitares. Beau retour à la musique après 3 heures de second dégré et de détente.

    La pause était courte avant une poursuite dans la grande plongée dans les années 80 avec le kistchissime Boy George, affublé d'un chapeau bien particulier et sans la silhouette svelte que certains excès ont fini par effacer. Le garçon garde toutefois sa voix, tente le rock avec une belle reprise de Sufragette City mais ne laisse malheureusement que l'image un peu désuette des excès des eighties autour des magnifiques yeux bleus.

    Fin du grand saut dans les 80's avec la grande reformation des Pogues accompagné de leur leader charismatique Shane Mc Gowan. Un charisme un peu attaqué comme pour le précédent artiste par des années d'alcools et d'excès en tous genres. Livide, il peine à tenir sur scène et ne garde de la belle époque que la voix inchangée. Le reste du groupe est presque à l'avenant avec une série de visages blancs qui semblent jouer machinalement une musique qui supporte, elle, le poids des ans. Shane tardera toutefois à partir et restera backstage pour signer de multiples autographes avec une sympathie que l'on n'aurait pas imaginée en le voyant arriver sur scène.

    Une fois n'est pas coutume le passage à la scène découvertes permet une bonne surprise : Fancy découverts il y a peu sur différentes scènes françaises et en particulier aux Vieilles Charrues 2007. Attitude rock, looks pas possibles, humour et surtout un mix efficace entre les riffs de la superbe guitariste et la voix inimitable du chanteur. A voir absolument tant l'ensemble est particulier.

    Après le retour dans les années 80, The Verve, récemment reformés, nous propose une petite virée dans les 90's avec leur attitude hautaine , méprisante comme une copie des Oasis de la plus belle époque. Image de rockstars pour un rock toutefois efficace mais désormais un peu daté à l'image de l'insupportable Bittersweet Symphony.

    La soirée se terminera avec les très bons IAM, un peu serré sur la plus petite des grandes scènes et pour qui la coupure électrique gachera un peu le set puis avec Empyr, résultat d'une fusion Kyo et Pleymo dont le résultat ne semble pas encore pas à la hauteur des attentes malgré une sérieuse énergie. A voir un peu plus tard.

    http://www.froggydelight.com/article-5630-Festival_des_terre_Neuvas_Bobital_2008_Samedi.html

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